Le courrier dans l'ancien temps

La poste, mieux avant ?




Marchands des bonnes ou des mauvaises nouvelles, ils travaillaient tous pour la Poste. Sous la pluie, le vent, par tous les temps devaient être acheminé le courrier. Ainsi étaientt déjà les aléas du métier.




Un facteur à Tours

A l'époque, la tenue du facteur était un képi léger frappé de la cocarde, un uniforme bleu. La tournée était alors réalisée à pied, avec un sac garni de 10 à 15 kilos de lettres !
Leur sacoche était retenue par une lanière qu'il passait autour de l'épaule, la charge s'appuyant sur le ventre.
Il fallait déjà distribuer un maximum de lettres en un minimum de temps. Le courrier devait être acheminé au moins une fois par jour.
Deux lois de 1885 et 1905 réservaient les emplois aux anciens militaires, habitués aux marches forcées.



Il délivrait ainsi le courrier chaque jour.



Le métier de facteur était accessible à tous ! En effet, pas besoin de passer un concours spécial pour obtenir un poste. Il suffisait simplement pour prétendre être facteur, d'avoir eu son certificat d'étude. Lire, écrire, compter... les seules choses qu'un facteur de l'époque devait savoir.

En ville, on disait d'un facteur, qui reste toujours sur le même côté de la rue, que son trajet est « en impasse ». Alors que s'il traverse la chaussée pour aller d'une boîte à l'autre, il distribue le courrier « en tricotant ».



Un facteur rural

Pour les paysans qui habitaient dans les hameaux isolés, la visite du facteur était souvent la seule chose qui changeait le quotidien. Il arrivait même au facteur, pour rendre service, de leur lire leur courrier et de leur écrire les réponses. En échange, il pouvait boire un verre et manger un morceau.
Le facteur rural était un ancien militaire non gradé, qui avait fait au moins quatre ans de service.
C'était un travail difficile, il partait du bureau à six heures en été, à sept en hiver.




Métier difficile ! Il fallait une bonne endurance physique pour être facteur.



En 1906, l'Administration avait établi que la longueur maximum d'une tournée était de 32 kilomètres si elle était réalisé à pied, et de 36 kilomètres si le facteur possédait une bicyclette. Il était autorisé depuis 1893 à se servir d'une bicyclette, et recevait même une indemnité d'achat et se voyait aussi attribuer une petite somme pour son entretien.



Joséphine Hindy