Rubrique proposée par Julie Renard et Marie-Laure Deneken

"Le Folklore de Touraine" Jacques Ferreant, "Dictionnaire des rites et coutumes" Maryse Leveel

GEANTS

En Touraine, des légendes au sujet des Géants se racontaient d'autant plus que l'on découvrit un certain nombre de squelettes de taille respectable. Ainsi à la Croix-Blanche, route de Chamay, sous une croix disparue depuis, on se racontait de génération en génération qu'une fosse y fut découverte conservant dans la chaux de "très longs squelettes". Les mêmes dires populaires rapportent qu'après la bataille de 732, de nombreux Sarrasins auraient été enterrés au pied du menhir dit des "Arabes" (Draché) et que les fosses ainsi que les squelettes étaient d'une "grandeur stupéfiante".
Quarante squelettes, dont plusieurs de deux mètres, furent découverts à Peu Mulot, près de Restigné, au pied d'un monument mégalithique. L'énigmatique squelette découvert en 1500 par le gouverneur du château de Loches, François de Pontbriand, se trouvait assis dans un cachot souterrain. C'était un géant qui tenait sa tête entre ses deux mains. Il avait huit pied de hauteur. Son crâne et quelques côtes furent conservés longtemps en l'église de Loches... Le reste étant tombé en poussière. L'on supposait que ce géant pouvait être un Danois d'une grandeur monstrueuse. Une légende rapporte que le lieu-dit Isoré à Beaumont-envéron rappellerait le souvenir d'un géant.

GIBET

Après chaque execution capitale, les corps étaient exposés en des lieux bien précis. Les fourches patibulaires se trouvaient soit sur le bord d'une route, soit sur une colline pour que l'exécution ait valeur d'exemple. Le gibet de Tours se trouvait au lieu nommé "les Justices" à St Pierre des corps. Celui de Chinon, au nord-est, lieu nommé également "les Justices". "Les Pendus" de la région de Château-la-Vallières sont les restes d'un ancien gibet.

GOUTER LE VIN

Le tâte-vin, accessoire indispensable, est conservé dans une bourse de peau ou de tissu parfumée à l'anis ou à la lavande. Pour mieux goûter le vin dans le tâte-vin, le vigneron met une "jointée" de noix (poignée) sur la table et en mange deux ou quatre pour pouvoir goûter un autre cru.

LAIT DE MAI

A Tours, jeunes gens et jeunes filles allaient le 1er mai à la ferme de le Belle-Fille au Sanitas, boire le lait frais tiré; ce lait donnait force et vigueur et du bonheur pour toute l'année. Cette ferme exista jusqu'en 1930 environ. A Bourgueil, les paysans offraient gracieusement ce lait de mai. La femme la plus âgée de la maison trempait un sarment dans un bol de lait et goûtait en le suçant. Elle disait alors : "Je souhaite du bonheur à tous les présents pour toute l'année", puis elle gardait précieusement le sarment qui servait de garantie aux souhaits formulés. Si l'année donnait du bon vin, le sarment était orné d'un ruban sur lequel on avait inscrit la date et on le conservait soigneusement. Dans le cas contraire, on le brûlait et on le jetait le 1er mai de l'année suivante.

Les fées


En Touraine, on croyait aux fées, les lavandières en faisaient un sujet de discussion, mais on contestait aussi leur existence, des "fariboles " !
Pourtant certaines personnes les avaient vues…vêtues de blanc, légères et lumineuses…
En réalité les fées ou dames ont laissées beaucoup de traces de leur passage en Touraine. Leurs nombreuses résidences furent la Chambre des Fées de Mettray, ou la Grotte des Fées de Saint-Antoine-du-rocher, appelée aussi grand dolmen Saint-Antoine, ou château, maison aux fées. Selon une légende, trois fées auraient bâties ce dolmen en une nuit, et si l'on déplaçait une pierre, celle-ci reprenait sa place dans la nuit ! Il se disait aussi que ce dolmen était habité par les fées et les fées résidaient également dans les trois cimetières des fées ou pucelles de Neully-le-Brignon, Marcé-sur-Esves et Saint Epain, sans compter la Chambre aux dames de Semblançay, la Pierre Folle de Bueil et la Fontaine de la Pierre Couverte de Dolus. Au carrefour du Loup-Pendu (Cinq-Mars), un violoneux du faire danser jusqu'à l'aube " quatre petites demoiselles " portant leur tête à la main. Une Dame blanche viendrait hanter en automne, le vallon du Ruisseau Saint-Colombe à Paulmy, la source de Fontbaudry à Preuilly…
Ces fées se réunissaient ou dansaient au clair de lune autour des monuments anciens à Château-la-Vallière, Civray-sur-Esves, Vaujours, au bois des Dames et à minuit dans la Bruyère sur la route de Courcoué à la Tour-Saint-Grelin.
Elles avaient du goût pour l'architecture grâce à leur outil de prédilection, le marteau d'or, et pouvaient édifier des monuments en un temps record, portant les pierres sur la tête ou au bout du doigt. Les pierres venaient toutes seules à leur volonté, les esprits des bois débitaient les châtaigniers dans la forêt du Truisson sur leur ordre pour construire les " dubes " de Saint-Ours et l'oratoire (Loches).
Ainsi furent également érigés le dolmen de Hys entre Grenillé et Le Liège, le dolmen de Mettray, dit la Grotte aux Fées ou la Chambre aux Fées, tout comme le menhir de Villandry (la Pierre-aux-joncs).
En Touraine les fées bâtirent les églises de Betz, Saint-Ours à Loches, Notre-Damùe de Loches, le clocher de Ferrière-Larçon avec leur marteau d'or. Elles bâtirent aussi l'église de la Celle-Guénard, l'Ermitage de Saint-Senoch. Elles construisirent le vieux pont de Montchemin, près de Saint-Branchs, et la porte de Ris au confluent des rivières Ris et Gartempe .
Elles se reposaient à la Pierre-Chaude, dolmen à Paulmy, se réunissaient à la Pierre Levée de Civray-sur-Esves et à la Pierre Levée de Ligueil.
Elles hantaient la région du bois Mettray, les bois de Château-La-Vallière, la Vallée des Dames, le Val Joyeux et dansaient autour du menhir, roche de 3.60 m de haut.
Avant de quitter la Terre, leur dernière résidence fut au château de Rochefort (entre Tournon et Coudon-en-Berry) selon J-M Rougé.
Il y avait aussi de méchantes fées qui emportaient les enfants au Val d'Orfons en forêt de Loches et, au pré de la motte de Villeloin, un tumulus effrayait les enfants qui avaient peur de s'en approcher car il passait pour être fréquenté par de mauvaises fées. A Civray-sur-Cher, ds fées revenantes apparaissaient à "la Grange aux fées". A Berthenay, les gamins avaient l'habitude de poursuivre une méchante fée boiteuse, la "Dame de Berthenay", qui mettait le feu aux "muloches" de foin près de la "Boire à l'Aulne". Par dérision, ils la nommaient "la Fée au pied quintin".
Il y eut des fées ennemies qui se combattirent sur la rive gauche de la Creuse; des fées facétieuses à Cinq-mars où elles obligèrent un violoneux à les faire danser toute le nuit sous peine de ne pouvoire rejoindre son logis! (sans autre conséquence qu'une grande fatigue pour le musicien). La Touraine n'a guère d'elfes criminels à l'instar de ceux de la Ballade Allemande du seigneur Oluf!
En effet, il eut même des fées consolatrices, à Savigny-en-Véron une galette se transforma en... pinon rouge (oiseau) grâce à la magie d'une fée qui voulut faire rire une princesse triste.
Il y avait des fées coquettes, La Fontaine Baratteau était le miroir des fées! Mais le miroir servait peut-être aussi de support à leur divination...
Entre Ligné et Anché, un trou nommé "Fosse aux Dames" a suscité une crainte de profanation car personne n'a osé mesurer la profondeur de la Veude en cet endroit. Un vieux dire parlait de Dames dans un carosse ou bien d'une reine dans un chariot.Les costumes décrits paraissent dater du XVIIIème siècle. Une marquise ou une princesse et son postillon s'y seraient peut-être noyés. En réalité, il s'agit selon M. Dontenville d'un souvenir partiel et déformé des "Dames" ou fées et tout ce qui reste de "la personification de la course solaire et de la course lunaire".
En transparence, nous retrouvons le char de la déesse lunaire (Bélissima) et le char d' Apollon : Belenos(ou Belen). Non loin de là s'élève le dolmen de Ligné contemporain de Belenos-Belissima. La région de Tournon-Saint-Martin était riche en légendes concernant les fées. Des fées ennemies habitaient, les unes au château du Joudun, les autres à celui de Rochefort à 8km de là. Ces dernières furent les plus fortes.
Toujours à Tournon-Saint-Martin, une légende rapporte la disparition des fées à la suite de la découverte de l'Evangile de Saint Jean placé sous le maître-autel de l'Elise. Surprise par un paysan, une fée trop bavarde avait révélée sacachette, ajoutant que si on le découvrait, elles disparaîtraient de la région. Le paysan avertit le curé et l'Evangile découvert fut porté en procession autour de l'Eglise.

La Fée des Pleurs

Au Plessi-les-Tours(La Riche), une cage enfermait le jeune duc de Nemours, un des fils innocent du duc de Nemours qui avait été exécuté pour tentative de rébellion contre le suzerain, supplice auquel ses enfants avaient été contraints d'assister. A la mort de Louis XI, on ne put l'ouvrir car c'était une cage ensorcelée, oeuvre d'un vieux bohémien, racontait la légende.
Mais une fée apparut, que Charles VIII et le Duc de Nemours avaient jusqu'ici aimés sous la forme de leur animal préféré "Blanchette", une souris blanche. C'était la fée des Pleurs, celle-ci libéra le prisonnier.

La Dame Blanche

En Touraine, la Dame Blanche est le synonyme de fées et de fantômes de nature mélancolique.

A Veigné, certains soirs, on disait qu'une dame blanche hantait le Chemin de Couzières et elle est toujours près du petit pavillon que Berland connaissait. C'était, semble-t-il, l'âme en peine de la duchesse de Montbazon qui regrettait son inconduite et dont l'âme devait se trouver au Purgatoire…

A Paulmy, on peut rencontrer en automne une dame blanche qui erre dans le parc du château et près du ruisseau de Sainte Colombe. A Esvres-le-Moutier, se sont des cavaliers fantômes qui poursuivent une dame blanche au Pré Bouillard.

Lors d'une veillée à Château-Renault, où l'on s'était amusé à de nombreux jeux, une jeune femme fut contrainte d'appeler " l'Homme de Feu " (le diable ?) afin qu'il vienne l'embrasser. Un coup fut alors frappé à la porte et le bruit d'un baiser se fit entendre pendant que la jeune femme découvrait " une empreinte charbonneuse " sur elle. Prise d'un accès de folie, elle alla se noyer dans la Brenne. Depuis lors, une femme blanche flotte au-dessus des roseaux et des ajoncs, tandis que le chant d'un coq " plaintif " sort de l'eau.

Parmi les plus célèbres Dames Blanches, celles du château de Vaujours, au nombre de trois, étaient les filles du baron d'Alluyre. Tandis que celui-ci était en croisade, elle prirent trois pages pour amants. Revenus de Guerre Sainte, ils furent pendus au grand chêne de l'étang. La légende comporte deux fins. Il se peut que folles de douleur, les trois femmes aient détaché les trois corps pour s'en aller vers l'étang et s'y noyer collectivement, puis revenir hanter la " Vallée aux Dames " par la suite.
Il se peut aussi qu'ayant prié la Bonne Dame du chêne de Vaujours, dont la statue se trouvait placée dans l'arbre, celle-ci ait rendu la vie aux trois pages qui épousèrent les trois sœurs.


Contes, légendes, traditions

Couleuvre : A Ligueil, on croyait que les couleuvres tétaient les vaches ; pour les éloigner on plantait une branche d'aubépine fleurie sur le fumier près de la ferme.

Daru : Nom du chat sauvage et bête imaginaire : on envoie les naïfs, à la " pêche " ou à la " chasse au Daru " ou encore " au chavaneau ", lequel se chasse dans le grenier !
A Vernou le " chavaniot " était un oiseau imaginaire que les enfants devaient dénicher en haut d'un arbre.

Eau : L'eau puisée à St Jean avant le lever du soleil, dans un puits ou une rivière, a un pouvoir thérapeutique. L'eau du premier seau tirée du puits se conserve toute l'année, guérit de la maladie des yeux et sert de fortifiant. Cette eau garantie des rats.
Employée pour le chaulage des semences, elle les empêche de moisir. L'eau bénite est considérée comme curative.

Entorse : médecine populaire : on utilise une macération de fleurs de lys dans de l'eau de vie.
Formule : dire trois fois en touchant l'entorse " Anté, superanté, superentêté, Forçure, reforçure, je te force et je te reforce ! ".

Enurésie : les saints thérapeutes : St Côme et St Damien (Cénon) ; fontaine de Saint Pissou (Cénon).
On bénit l'eau de la fontaine et la chemise du malade. L'eau doit être bue et la chemise portée neuf jours de suite.
Médecine populaire : faire coucher le malade sur une paillasse de fougère mâle.
Manger une omelette à la souris et aux lombrics, ou mélanger aux aliments des crottes de souris cuites au four.
Le persil soigne aussi de l'énurésie.

Saint Crépin : Patron des cordonniers, sa fête est célébrée avec un vin d'honneur. La corporation du cordonnier, connue en 1468 à Tours avait son siège près de l'Eglise des Carmes. Leurs saints Patrons étaient Crépin et Crépineau.

L'eau de la Loire : A Vouvray et dans les environs, une légende voulait que l'on puisse se protéger des maladies des yeux. Il fallait pour cela se laver dans l'eau de la Loire, le matin de la saint Jean, avant le lever du soleil.

Epine : Le bourg de Saint Patrice, doit son nom à l'ermite irlandais Patrick d'où Patrice). Il y habitait une grotte dans laquelle, la veille de Noël, il avait planté son bâton en terre.
Il s'endormit en priant, à son réveil, il avait neigé et son bâton était orné de feuilles et de fleurs. Depuis ce moment, chaque année, l'épine refleurie à Noël. Pour commémorer ce miracle, une chapelle fut fondée par Patrick.



BASILIC OU BASILIC ???

Une tradition tourangelle, veut que le basilic soit un serpent dont le regard tue ; et qu'il naisse dans un petit oeuf appelé "cocorre", pondu par un coq et couvé par un crapaud ou un serpent du type Naja. Les Tourangeaux appelaient le Basilic le Coccatrix, le Coquatrix, ou le Coquatrus. Il est le roi des serpents, et a vécu en Touraine et ailleurs. Il mourut à Bordeaux ; il s'était retiré au fond d'un puits (dans la rue nommée par la suite rue du Mirail). Un audacieux eut l'idée afin de vaincre ce serpent d'utiliser un miroir qui refléta ses yeux mortels !
C'est le 26 juillet, qu'a lieu à Tours la traditionnelle foire à l'ail et au basilic. L'achat d'un pot de basilic est rituel. Les Tourangeaux ne l'utilisent pas comme condiment ; mais ils croient qu'il évite de trouver "de l'ail aux serpents dans les aulx". La plante est placée sur le bord de la fenêtre, où elle chasserait les moustiques, conjure les serpents et sert de porte bonheur. Selon J.M. Rougé, c'est "l'oranger du cordonnier". Cette plante qui porte bonheur serait également douée de propriétés aphrodisiaques (le mythe du serpent sans aucun doute) .

AGNES SOREL

A Villebourg, une légende se rapporte aux amours célèbres de Charles VII et Agnes Sorel. Elle raconte que les deux amants franchirent le Gué (gué du roi) pour passer la nuit au château et chasser à courre à Fontenailles. Une autre dit qu'après "sa bonne aventure" avec le roi à Huismes, (château de... Bonaventure !), elle s'était réfugiée au château de la Cour-au-Berruyer à Cheillé ; et que s'y confessant à un ermite, la confession fut très longue... si longue que le bâton de houx que le confesseur avait fiché en terre, prit racine ! (près du Val d'Orfons (Ferriere-sur-Beaulieu), il y eut rendez vous d'amour avec Charles VII et sa mie Agnès, au lieu-dit "la Cave de Charles VII".)

L'ANE ET LA TAILLE DE LA VIGNE

Tous les ânes s'appellent "Martin" depuis que l'âne de St Martin révéla la taille de la vigne en broutant celle-ci. En souvenir de cet âne, St Martin est devenu le protecteur traditionnel des ânes et des animaux.

BARBE BLEUE

Une vieille croyance de la Touraine du sud affirme que Bridoré a appartenu à Gilles de Retz (sic Rougé). Il enfermait ses femmes dans un cachot et en gardait la clef. Une légende raconte qu'un"Homme noir", qui chevauchait dans la forêt de Bernecay, enivrait les hommes, et violentait les femmes en son château de Bridoré.

BARROU

On raconte que c'était une ville très ancienne, et que son église avait été bâtie par Saint Perpet. D'après la légende, cette ville fut engloutie dans la Creuse à cause d'une fée. En réalité, la Creuse avait changé de lit, et il s'y produisait de fréquents glissements de terrains. Toutefois on entendrait sonner les cloches de son église lors des grandes fêtes à minuit, près du village de Launay.

LE BATON FLEURI

Il y a beaucoup d'exemples en Touraine de son miracle, notamment avec St Martin, St Patrick, et St François de Paule. Une légende veut que St François de Paule planta devant Louis XI son bâton en terre ; celui-ci devint un épineux et fleurit comme l'aubépine. La légende ajoute que c'est un buisson d'épines blanches qui fleurit près de Tours, au lieu-dit de "Saint Francois", au bord du Cher.

CARMES

A Tours, le couvent des Carmes, dont l'église desservait la paroisse de St Saturnin, fut édifié grâce à la générosité de Louis XI. La légende raconte que celui-ci fut secouru par un moine mendiant, qui lui donna sa mule et le produit de sa quête. En ce temps-là, le futur Louis XI avait reçu l'ordre de son père Charles VII de partir pour le Dauphiné, mais il avait été détroussé par des Gascons, brigands et mercenaires des Anglais. Heureusement, frère Jean était généreux et compatissant. Devenu roi, Louis XI tint donc à le récompenser de son geste, ainsi que tous les moines de cet ordre, qui firent des prières pour le roi et reçurent régulièrement sa visite.

CERF

Le " cerf aux grandes cornes " fait partie des animaux étrangers qui hantent les pays tourangeaux et leurs contes. Une légende raconte que, vers 1275, à Ambillou, un cerf, venant happer la lune dans les eaux d'un étang, fut pourchassé par des hommes ; et qu'il se réfugia dans la chapelle dédiée à saint Jean. Il dût sa grâce, aux prières d'un ermite qui desservait cette chapelle. Le Cerf Blanc : Cette figure symbolique du cerf blanc se confond avec celle du pèlerin. C.Gaignebet rappelle que l'homme sauvage prend la forme d'un cerf blanc… poursuivi par le roi Dagobert. Il est vrai que le cerf blanc sert de guide aux pèlerins, pour traverser à gué le fleuve purificateur de la Voie Lactée, le 27 janvier à la St Julien.

LE CHEVAL

Naguère au Liège, la jeune femme qui apercevait un cheval, et surtout s'il était blanc et remuait la queue, était sûre de rencontrer un amoureux. Le fer à cheval fait partie des nombreux porte-bonheur.